Pour le champ Informatique et société, Voici ce qui est inscrit dans le PER au cycle 1 :
Le choix a été fait de ne pas inscrire d'objectif dans le PER en 1P-2P, bien que des discussions avec les élèves sur la place de l'informatique (dans un sens large) se fait déjà de manière informelle. Voici quelques exemples rapportés par des enseignantes:
- Élèves devant mimer des scènes du quotidien, choisissant un personnage sur son téléphone.
- Discussion autour de jeux-vidéos qu'ils ont pu manipuler mais n'étant pas adapté à leur age.
- Questions soulevées par les élèves à la suite de lecture d'albums fournis avec les Moyens d'enseignement Romand (MEG).
Pour le cycle 2, la réflexion sur la place de l'informatique dans la société est poursuivie et complétée ainsi:
Néanmoins, comme nous l'avons déjà signalé dans la présentation de l'axe Science informatique, nous vous proposons d'aborder les enjeux de la numérisation de notre société au travers de toutes les composantes de la Science informatique. Pour cela, nous vous invitons à prendre connaissance du modèle de réflexion, fruit d'une collaboration coordonnée proposé par le LEARN (EPFL), en collaboration avec l’Université de Lausanne, le DFJC/DEF du canton de vaud et le sociologue Dominique Boullier.
Cet outil est issu de la sociologie et des humanités numériques permettant de faciliter l’appréhension des enjeux sociaux du numérique dans leur globalité.1
Voici l'introduction proposée sur la même page du LEARN :
« Comprendre pour s’engager de manière éclairée », tel est l’objectif du modèle.
Une première partie est dédiée à la compréhension des concepts techniques (modularité) et du contexte (environnement sociotechnique) sous-jacent.
Une seconde partie porte sur l’engagement, c’est-à-dire les choix de la partie ou des parties d’une pratique que l’on souhaite confier à une machine ou à un programme (délégation) et la prise en considération de leurs conséquences sur les plans éthique, individuel et collectif (responsabilité).
Au centre du modèle, se trouve le pluralisme qui rappelle qu’une multitude de façons d’envisager les choses existent toujours.
L’approche proposée par ce modèle permet de considérer ces enjeux dans un contexte ouvert et pluriel, afin d’encourager l’exploration critique et d’éviter le recours à des jugements préconstruits.
